POUR LES JEUNES
Premier public visé par l’école 42, les jeunes de plus de 18 ans se voient offrir une formation alternative à la poursuite de leurs études au sein des Ecoles Spécialisées (ES), Hautes écoles spécialisées (HES), de l’Université ou de l’Ecole polytechnique fédérale (EPF). Si certaines filières de formation proposent des pédagogiques innovantes basées sur la pratique, aucune ne propose une pédagogie basée sur la gamification et le Peer-to-Peer Learning.
Cette génération que certains appellent la Génération Z, mais que nous préférons appeler la Génération C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité, est née avec Internet et les jeux vidéo dans les mains. Selon Nicolas Sadirac, fondateur d’EPITECH et ancien directeur général de l’école 42 de Paris, la génération C a « un rapport décomplexé à l’erreur ! Pour eux, c’est normal de se tromper : ils ne diabolisent pas l’échec comme les autres générations ».
Ainsi, nous proposons une pédagogie alternative qui ouvre ses portes à tous les jeunes, quelle que soit leur formation initiale, s’ils sont passionnés par l’informatique, s’ils n’ont pas envie de passer trop de temps sur des bancs d’écoles et s’ils ont envie de rentrer dans une vie professionnelle passionnante et offrant un potentiel d’évolution énorme.
POUR LES PERSONNES EN TRANSITION PROFESSIONNELLE
De nombreuses études démontrent que la transformation numérique en cours détruira de nombreux emplois, en Suisse comme dans le reste du monde. Mais simultanément, heureusement, elle en créera aussi de nouveaux, à plus forte valeur ajoutée. Ce processus n’est pas nouveau et a lieu depuis des dizaines d’années, certes à une vitesse qui va toujours plus en s’accélérant.
Le problème de ce processus, c’est que les personnes qui ont perdu leur emploi et qui n’ont pas les compétences pour prétendre aux nouveaux emplois, font face à un défi existentiel.
C’est pourquoi l’école 42 a aboli en 2019 la limite d’âge pour entrer dans la formation (initialement située à 30 ans), offrant ainsi la possibilité à de nouvelles personnes de profiter de son programme pédagogique innovant. En France, des partenariats avec l’assurance chômage permet aussi de proposer une version adaptée de la formation, d’une durée plus courte, afin de répondre aux besoins particuliers de cette tranche de la population.
La formation est certes gratuite, mais comment faire lorsque l’on a une charge de famille pour faire face à une formation de longue durée. La flexibilité de la formation, avec un accès 24h/24 et 7j/7, un programme s’adaptant au rythme de chacun, des compétences démontrées au fur et à mesure de la réussite des différents niveaux, s’adapte aux contraintes des personnes concernées.
POUR LE NUMÉRIQUE
Selon l’association professionnelle de l’informatique suisse (ICT), il manquera 36’000 informaticien.ne.s en Suisse d’ici 2028. Cela s’explique en partie par le départ à la retraite de la génération du baby-boom, mais aussi par la bonne santé de l’économie suisse et son développement dans le domaine du numérique. Cette estimation tient déjà compte du fait que l’économie est contrainte d’importer des informaticien.ne.s des pays frontaliers, notamment la France pour la région romande et de recourir à l’offshoring de nombreux emplois.
Cette pénurie a deux impacts majeurs qui sont déjà présents et qui iront en s’aggravant si nous ne faisons rien : l’augmentation du coût du personnel qualifié d’un côté, la réduction de notre capacité d’innovation et de transformation face aux enjeux du numérique de l’autre.
POUR LE MONDE
Dans un monde ouvert, où l’emploi migre en fonction de la disponibilité des talents, il est vital pour les pays de former leurs jeunes aux métiers d’avenir. Sans aucun doute possible, ces métiers sont en grande partie les métiers « du numérique ».
Notre croissance économique future est précisément liée à la capacité d’innovation et de transformation digitale de nos entreprises. Le manque de développeurs compétents retarde ces projets de transformation, eux-mêmes sources d’autres emplois.
Avec 42, la seule école d’informatique entièrement gratuite et à la pédagogie innovante, nous voulons corriger cette injustice et aider tous les pays dans lesquels nous sommes implanté à poursuivre leur croissance.