Learning expedition at Davos 2024 (1/4)

En quête de comprendre le monde helvétique de l’autre côté de la Sarine a conduit notre #capitaine Christophe Wagnière à se rendre à Davos le 18 janvier 2024 pour participer à deux événements majeurs : le World Woman Davos Agenda 2024 et le digitalswitzerland Village.

UNLOCKING #EQUALITYMOONSHOT

Nous avons l’habitude d’aborder les questions de la diversité, de l’inclusion et de l’égalité des genres dans le domaine du digital, et plonger dans un événement aussi large que le World Woman Davos Agenda 2024 (qui a rencontré un succès énorme qui a submergé le Hard Rock Hôtel de centaines de femmes et de quelques hommes de toutes les origines) nous rappelle que les enjeux sont multiples. En effet, les inégalités touchent notamment les femmes sur les enjeux de la santé, de l’accès à l’éducation dans certains pays. 

WOMEN IN TECH

Mais revenons sur nos enjeux plus digitaux, dans le cadre de la session animée par nos partenaires de Women in Tech Switzerland et Lucie Maillet St-Pierre (@Salesforces), avec Safia Agueni (@WiT CH), Marija Plodinec (@Artidis), Sandy Chong (@Cadoux), Florian Schick (@Merck group) et Natalia Olynec (@IMD).

Commençons par une leçon de l’exemple : avec Sandy qui nous explique son parcours exceptionnel et combien il a été important pour son entreprise qu’elle prenne une position de membre du board, car il est impossible de promouvoir la diversité s’il n’y a que des hommes dans la direction. Ce que confirme Florian, qui a le courage de venir dans un panel sur le sujet des femmes avec un public largement féminin, pour expliquer que dans le contexte de la guerre des talents, les pharmas, comme d’ailleurs les autres entreprises doivent pouvoir compter sur toutes les compétences, indépendamment des origines et du genre. Marija rebondit sur le sujet, mais en précisant qu’en tant que startup qui doit grandir, tu n’as pas le choix, tu dois engager les meilleurs talents. Tout en précisant que si tu es ouvert d’esprit, tu vas automatiquement avoir une grande diversité des candidatures…

Natalia recentre un peu le débat en expliquant que ce n’est pas un problème technique, mais un problème d’état d’esprit justement. Que ce soit sur la diversité, sur la durabilité, nous devons tout.e.s collaborer pour changer le monde afin de le rendre plus inclusif, plus durable ce qui est une opportunité exceptionnelle au niveau tant économique que social.

Pour terminer, Safia rappelle son étonnement lorsqu’elle est arrivée en Suisse, nation prospère qui trust les premières places dans de nombreux classements mondiaux et qui a tout pour être le leader de la diversité et de l’inclusion… jusqu’à qu’elle comprenne notre état d’esprit conservateur. C’est pourquoi elle s’est investie fortement dans la création du chapitre suisse de Women in Tech, afin de participer activement à l’accélération de la transformation de la société sur les thèmes de l’inclusion, de la diversité et de l’innovation.